• 46 - Arménie 8

    Le Génocide de 1915 ....

     A Erevan j'ai visité l'ensemble comprenant le monument commémoratif du génocide de 1915 et le musée associé. Un flamme y brûle en permanence.Dans le parc j'ai remarqué deux plaques commémoratives offertes par deux personnalités politiques françaises parmi des dizaines d'autres venant du monde entier.

    Pour cette visite j'ai eu la chance d'être accompagné par une jeune guide Arménienne parlant un français impeccable, accompagnement indispensable à la bonne compréhension des lieux et des faits.

     

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    Les bâtiments sont très sobres et fait de très beaux matériaux sombres, une musique d'ambiance et un éclairage appropriés à ce lieu de recueillement crée une atmosphère très particulière.

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    Certaines photos sont très dures mais indispensable pour bien comprendre et se souvenir de l'atrocité des faits, comme par exemple ces gendarmes et ces militaires posant fièrement devant leurs trophées que sont les têtes de malheureux Arméniens, ou ces photos de charniers.

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    Ci dessous pour mieux apréhender les faits un texte sommaire très largement copié  sur un article de "Franc tv infos" publié le 23 / 04 / 2015

     

    Le mot de génocide été utilisé pour la première fois pour définir ce que fut à partir de 1915 le massacre d’environ 1,5 millions d’Arméniens.

    Ces crimes ont été commis à la fois par les forces régulières, les gendarmes turcs, mais aussi par des unités créées spécialement pour l'occasion et composées principalement de Kurdes.

    Les populations Arméniennes étaient soit vendues , principalement les jeunes femmes comme esclaves sexuelles et les enfants pour adoption forcée ou esclavage, soit pour la grande majorité massacrées sur place ou morts d’épuisement en déportation dans le désert de Syrie qui faisait alors partie de l’Empire Ottoman

    Les massacres des minorités chrétiennes dans cet empire musulman ont commencés bien avant 1915, les chrétiens ( Arméniens, Assyriens, Chaldéens,… )  étaient considérés comme des citoyens de deuxième ordre faisant l’objet de brimades, interdictions et impôts supplémentaires. 

    Habitants le plus souvent dans des quartiers réservés appelés « ghettos » dont les portes étaient fermées le soir avec interdiction d’en sortir 

    Déjà entre1894 à 1896, le sultan Abdülhamid II tuer 200 000 personnes après des révoltes paysannes. Mais c'est avec l'arrivée au pouvoir du parti nationaliste des Jeunes-Turcs, en 1908, que les évènements s'accélèrent.  La première guerre mondiale va leur fournir une occasion de s'en prendre aux Arméniens. Par le jeu des alliances, l'Empire se trouve opposé à la Russie, un pays frontalier, où vit également une importante minorité arménienne. "Ils ont prétexté que les Arméniens n'étaient pas des éléments sûrs, mais des séparatistes qui allaient s'allier avec la Russie contre l'Empire ottoman" »

    "Les vraies raisons, étant les mêmes que pour tous les génocides une volonté d’épuration ethnique."  Analyse confirmée par les diplomates étrangers présents dans l'Empire à cette époque. "Il est évident que la déportation des Arméniens n'est pas motivée par les seules considérations militaires", écrit, le 1er juin 1915, l'ambassadeur allemand, pourtant allié du pouvoir turc. Dans ses mémoires, l'ambassadeur américain Henry Morgenthau rapporte cette phrase du ministre de l'Intérieur, Talaat Pacha : "Nous ne voulons plus voir d'Arméniens en Anatolie ; ils peuvent vivre dans le désert, mais nulle part ailleurs."

    Défait militairement, le gouvernement des Jeunes-Turcs perd le pouvoir en novembre 1918. Ses dirigeants prennent la fuite. A l'issue du procès de Constantinople, en 1919, plusieurs responsables des Jeunes-Turcs sont condamnés à mort par contumace pour leur rôle dans le génocide des Arméniens. Mais la sentence ne sera pas exécutée : absents, ils échappent à la mort.

    En 1923 le traité de Lausanne dessine les frontières de la Turquie actuelle englobant une partie de l'Arménie traditionnelle et, entre autres , décrète l'amnistie pour les crimes commis pendant le conflit.

    Les trois principaux initiateurs de ces crimes ont cependant déjà été rattrapés par leur passé. Une campagne d'assassinats ciblés, montée par des Arméniens, les frappent en 1921 et 1922 .

    A  ce jour la Turquie refuse toujours de reconnaitre ce génocide

    En France une loi a été adoptée en 2011 pour punir sa négation, mais elle a été censurée depuis par le Conseil constitutionnel. Ce dernier estime que la loi porte une "atteinte inconstitutionnelle à l'exercice de la liberté d'expression et de communication".

     

     

     

     

     

     

     

     

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