Jeudi 14 / 04  Borsh ……….

Nouvelle crevaison , heureusement j’ai emporté un mini gonfleur, ça suffira pour atteindre un « Gomist ».. c’est le nom des vendeurs réparateurs de pneus ( au Moyen Orient c’était des « lastik »).

En route je découvre une petite perle, la baie de Porto-Palermo avec sur une mini presqu'ile  sa  citadelle d’Ali Pacha très bien son micro port de pêche, sa chapelle des pêcheurs  … un coup de foudre.

Au bar du hameau je demande comment visiter la forteresse ... quelqu'un va me chercher la clé, me la donne  ... je visite librement et je la rends en repartant . Sympa les Albanais.

En repartant, toujours dans la même baie j'aperçois l’entrée de l’ancienne base des sous marins utilisée par les soviètiques, aujourd’hui utilisée uniquement par les gardes côtes Albanais

           Direction Himarë ou je fais réparer chez le "Gomist" ( prix imbattable, 3 € la réparation)

je fais un tour dans la ville, déjeuner au bord de sa très belle plage, une bonne partie de la ville est bâtie à flanc de côteaux et l'approvisionnement se fait essentiellementà dos d'âne d'ânes ou de mulets

 à noter

 ... lorsque j'ai dit "merci" en albanais ( "falémindérit" ) à l'épicier il m'a répondu ........... non, içi pas ""falémindérit mais "efcarristo" ( merci en grec ) car monsieur, içi avant d'être albanais nous sommes des grecs. Il m'a ensuite expliqué que lorsque les turcs ont envahi l'Albanie seule Himarë a résisté et faute de pouvoir la conquérir le sultan a du pour pouvoir y entrer concéder aux habitants un certain nombre de faveurs et de libertés.... à la suite de quoi à la sortie du village, au pompiste j'ai dit bonjour ( "callimerra") et  merci ( "efcarristo" ) en grec, tout heureux il m'a offert un excellent raki ( eau de vie régionale )  qu'il distille lui même et m'a fait les pleins d'eau gratuitement.

l'ingéniosité des Albanais ....... sachant qu'ils se garent n'importe où et que les autres roulent comme des fous ils agrémentent parfois le coffre de leur voiture d'un panneau de danger ....... fallait y penser!

  je reprends la route, je passe Vlora sans m’arrêter car la ville présente peu d’intérêt touristique, pour autant elle a une histoire récente assez mouvementée, c’est d’içi qu’à partir de 1990 et pendant plus de 10 ans, les mafias albanaises envoyaient toutes les nuits vers les côtes italiennes des dizaines de bateaux rapides chargés de drogue, de cigarettes, de femmes destinées à la prostitution et de migrants clandestins. La situation n’est redevenue normale qu’en 2002 lorsque les autorités ont entrepris une opération « nettoyage » de grande ampleur.

La route entre Vlora et Fier est un véritable enfer, pour moi, mais aussi pour le fourgon, c’est une route défoncée pratiquement sur toute la longueur avec une succession de trous de toutes tailles et de toutes profondeur , j’ai mis deux heures pour faire 50 km. Pourtant c’est un des principaux axes du pays

Au passage j’ai photographié  quelques raccordements électriques sympa,

bien malin qui y retrouve son branchement

Je me gare pour la nuit au parking du site d’Apollonia au milieu des oliviers.

Beau temps chaud

Km jour 157 / cumul 10 101

Bivouac parking site Apollonia